La sexothérapie, science relativement jeune, s’est grandement enrichie au cours des vingt-cinq dernières années. D’une approche strictement médicale axée sur la biologie et l’étude des perversions et le traitement des difficultés sexuelles, la sexothérapiea rapidemen t étendue ses ramifications à des domaines aussi vastes que la psychologie, la sociologie, la criminologie, l’épidémiologie, l’anthropologie, l’histoire et les neurosciences. Plus récemment, elle se préoccupe de plus en plus de santé sexuelle, d’épanouissement sexuel et d’érotisme, tant au plan individuel que conjugal. Il existe deux sortes de sexologues, des médecins et des non médecins.
Les premiers sont le plus souvent urologues. Il y a encore 15 ans, leurs consultations s’articulaient principalement autour des conséquences du cancer de la prostate, et des difficultés éjaculatoires et des traitements possibles. Leurs consultations ont été révolutionnées en 1999 avec la sortie du 1er IPDE5, le Sildénafil, commercialisé par Pfizer sous le nom de Viagra
Les seconds sont thérapeutes et ont optés, pour les plus sérieux pour une formation reconnue telle les DU de sexothérapie et Santé Publique. La sexothérapie s’est heurtée au même problème que l’hypnose aujourd’hui en ce qui concerne la reconnaissance
des formations, et on peut encore aujourd’hui consulter des soit disant professionnels mal formés.